L’école buissonnière
Copyright © 2007, Juventino, Tous droits réservés.
________________________________________________________________________________________________________________________
Les Cimicidés
Vers la liste des Familles et des espèces d’Hétéroptères (Heteroptera)
Famille des Cimicidés (Cimicidae).
Sommaire :
-
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Cimex lectularius (Linné, 1758). Appelée aussi Punaise des lits.
Sous-
compte 90 espèces d’une longueur de 3 à 6 mm.
Le cycle biologique dure de 2 à 6 mois.
Les œufs sont pondus dans les litières des animaux et les 5 stades larvaires nécessitent une grande quantité de sang.
est l’espèce la plus connue par sa présence dans les habitations.
Contrairement aux poux, ces parasites suceurs ne restent pas en contact permanent avec leur hôte mais restent cachés le jour dans une fissure, sous le papier peint, la literie, etc... pour ne sortir se nourrir qu’à la nuit venue en repérant leur proie à la chaleur et odeur qu’elle dégage.
Corps ovale et comprimé, revêtu d’un duvet clair et épars.
Ailes antérieures vestigiales, pas de postérieures.
Tête pas très large et pourvue d’un rostre pointu logé dans un sillon à la face ventrale quand il ne sert pas.
Antennes à 4 articles.
Tous les Cimicidés sont hématophages et parasitent mammifères et oiseaux.
Ils sont cosmopolites et se trouvent dans divers locaux, nids, grottes, etc...
« Elle était plutôt commune et répandue jusqu’avant la guerre puis considérée comme
rare et sporadique dans les années 50 et ensuite, grâce aux progrès des conditions
d’hygiène et surtout à la découverte des insecticides chimiques de synthèse.
Du début
des années 90 et au delà, pour tout un ensemble de causes pas encore à ce jour bien
identifiées, on a assisté à un phénomène de progressive reprise de l’espèce au niveau
mondial.
Dans certains pays d’Asie, 65% des structures d’accueil sont infestés...
Aux
USA et au Royaume, l'augmentation annuelle des cas d’infestation signalés varie de
100 à 300%. En Australie, par rapport à l’année dernière (2005), cette augmentation
a frôlé les 700%.
Données impressionnantes, aggravés par le fait que les cas signalés,
normalement ne sont qu’une partie des cas existants...
Dans notre pays le phénomène
n’est pas encore aussi bien évident même si les premiers symptômes se sont déjà laissé
entrevoir avec l’exemple des fameuses « tiques des trains »...
A Milan, Cimex lectuarius est revenu en forte augmentation après des décennies d’extermination. La mise à l’écart du DDT a réveillé les espoirs de ce parasite des plus dérangeants qui est probablement arrivé dans les valises de quelque touriste moyen oriental. Le fait est que vers les années 90, il m’est arrivé (Paride Priolo) de confirmer sur quelques exemplaires récoltés dans un hôtel de la capitale lombarde et apportés au musée de Milan. Après ça, les signalements se sont multipliés. Le membre Effeci du Forum, désinfestateur/désinsectiseur de son métier, a dédié plusieurs pages à ce phénomène et il est donc possible de les consulter pour se rendre compte de la gravité du cas.
Pour pouvoir confirmer la présence des punaises à la maison, je conseille d’inspecter
la chambre de nuit avec une lampe torche, une heure après s’être couché. En fait,
avec cette lumière les punaises s’évanouissent pour réapparaître seulement un moment
après, laps de temps durant lequel les personnes endormies ont émis les effluves
qui attirent ces fâcheux insectes. De cette façon, quand les punaises étaient devenues
une curiosité de collectionneur en Italie, j’avais réussi à en capturer plusieurs
dans un refuge à Teth, dans le Nord de l’Albanie, au cours d’une expédition d’alpinisme
et de naturalisme à laquelle j’ai participé au début des années 90.
Si cela peut aider, essayez déjà de faire ce test :
Programmez un réveil à 3 heures
du matin et munissez vous d’une lampe torche commune. Et donc, à l’improviste, tachez
d’inspecter les draps et le matelas avec la seule lumière de la torche sans allumer
celle de la chambre. S’il y a des punaises dans le coin, vous devriez les voir en
quelques secondes. L'important est de ne pas inonder la chambre de lumière, mais
pointer seulement celle de la torche (si elle est petite et à rayon étroit, c’est
encore mieux) parce que les punaises sont lucifuges.
Avec ce système j’ai réussi à
en capturer pour étude lors de l’expédition citée plus haut et pour le plus grand
amusement de mes compagnons de voyage.
Pour vérifier la présence d’'infestation il y a une autre méthode : chercher leurs
excréments. Se nourrissant de sang la punaise des lits évacue des crottes particulièrement
foncées et collantes : de petites taches noirâtres qui peuvent ressembler à du goudron.
Donc
sans intervention de votre part la situation ne peut qu’empirer, il convient donc
de faire appel à une entreprise privée mais cela peut s’avérer plus facile à dire
qu’à faire.
Et comme le DDT est maintenant interdit, il est très difficile de s’en débarrasser. »
Un site américain conseille de s’en débarrasser avec :
http://www.penntybio.com/insectes/terre-
Je les ai pour ma part rencontré en 1985 dans une chambre meublée que j’avais louée.
Constatant que j’avais le cou couvert de piqûres et découvrant un individu adulte mort sous mon oreiller, j’ai préféré changer de logement étant donné les dénégations du propriétaire.
Les draps et couvertures, ont été emballés dans des sacs poubelles et passés à machine à la température maximale ce qui a suffi pour être tranquille.
Des entomologistes américains ont procédé à la première analyse génétique des punaises
de lit , analyse qui pourrait conduire à de nouvelles méthodes d’extermination de
ces insectes dont la résurgence aux Etats-
« Cette étude est la première à élucider les caractéristiques génétiques de cet insecte et à obtenir des connaissances moléculaires fondamentales concernant les mécanismes potentiels de défense et les gènes qui pourraient jouer un rôle dans la résistance métabolique aux insecticides » précise t il.
« L’hypothèse la plus souvent retenue pour expliquer la résistance aux pesticides de ces insectes envahisseurs est un ensemble de mutations dans certains gènes » indique Omprakash Mittapalli « Mais le rôle détoxifiant et antioxydant joué par des enzymes qui expliquerait la résistance des punaises de lit aux insecticides est très mal compris », dit il encore.
Bien contrôlé depuis la Seconde Guerre mondiale grâce à un usage étendu du DDT et d’autres insecticides aux effets durables, le nombre de punaises de lit (Cimex lectularius) a soudainement augmenté (jusqu’à 500%) en Amérique du Nord au cours de la dernière décennie et dans d’autres endroits du monde. Cette invasion, qui n’épargne pas les hôtels de luxe, coûte des milliards de dollars annuellement aux propriétaires d’habitations et d’hôtels et requiert l’utilisation de grandes quantités de pesticides, même si la plupart sont inefficaces. Outre la résistance aux insecticides, l’essor des voyages internationaux et l’échange de meubles d’occasion sont responsables de l’invasion selon les auteurs de l’étude.
Biologie et moyens de lutte :
http://www.penntybio.com/insectes/punaise-
Biologie, photos :
http://www.dinosoria.com/punaise.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Punaise_des_lits
Video de Maxisciences.com : Punaise des lits, un parasite qui vit peut-
___________________________________________________________________________________________________________________
___________________________________________________________________________________________________________________
Vers la liste des Familles et des espèces d’Hétéroptères (Heteroptera)