L’école buissonnière

 

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Biotopes

Les Coccinelles (1ère partie)

Vers la liste des Familles et des espèces de Coléoptères (Coleoptera)

 

Sommaire :

- Adalia (Adalia) bipunctata (Coccinelle à 2 points)

- Ceratomegilla (Adaliopsis) alpina

- Ceratomegilla (Ceratomegilla) notata

- Ceratomegilla (Ceratomegilla) rufocincta

- Ceratomegilla (Ceratomegilla) undecimnotata

- Coccinella (Coccinella) septempunctata (septempunctata) (Coccinelle à 7 points)

- Coccinula quatuordecimpustulata

- Harmonia axyridis (Cocinelle asiatique)

- Harmonia quadripunctata (Coccinelle à 4 points)

- Henosepilachna argus (Coccinelle de la Bryone)

- Henosepilachna elaterii (Coccinelle des Cucurbitacées)

- Hippodamia (Adonia) variegata (Coccinelle des friches)

- Hippodamia (Semiadalia) undecimnotata (Coccinelle à 11 taches)

- Propylea quatuordecimpunctata (Coccinelle à damier)

- Psyllobora vigintiduopunctata (Coccinelle à 22 points)

- Subcoccinella vigintiquatuorpunctata (Coccinelle à 24 points)

 

Un lien vers une page très documentée sur la famille des Coccinellidés :  Famille des Coccinellidés (aramel.free.fr)

Un lien vers l’identification de la Coccinelle asiatique et comparaison avec les Coccinelles indigènes communes (cabi-e.ch)

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Coccinelle à 7 points ou Coccinelle commune

 

Coccinella (Coccinella) septempunctata (septempunctata) (Linné, 1758). Appelée Coccinelle à 7 points, Coccinelle commune.

Ordre des Coléoptères (Coleoptera), Super-Famille des Cucujoidea, Famille des Coccinellidés (Coccinellidae), Sous-Famille des Coccinellinés (Coccinellinae).

 

Appelées aussi "Bêtes à Bon Dieu" et considérées comme porte bonheur, "Galineta" ou "Catarineta" en langue d'oc, "Marienkäfer" ("Scarabée de Marie") en allemand car certaines migrations se font vers le 15 août (fête de la Vierge).

La coccinelle à 7 points est appelée en anglais « lady bird » ou « our lady » (notre dame) car elle porte 7 points noir comme ceux figurant sur le manteau de la Vierge des peintures médiévales représentant les 7 joies et les 7 peines de Marie.

 

L : 5,5 à 8 mm.

Coccinella septempunctata

Le Mont Cima, Aspremont (Alpes-Maritimes), 680 m. d'alt., le 29 Avril 2005.

Coccinella septempunctata

Col du Pendu (Ardèche), 1315 m. d'alt., le 6 Juin 2011.

Coccinella septempunctata

Montbrun (Drôme), 640 m. d'alt., le 23 Avril 2010.

 

La couleur rouge qui lui a valu son nom latin (coccinus = rouge) est une couleur d'avertissement... Elle est immangeable !

Ce sont les Coléoptères les plus connus car ils sont présents pratiquement partout où on trouve des pucerons et presque toute l'année; la Coccinelle à sept points est la plus commune.

 

Coccinella septempunctata

Le Mont Cima, Aspremont (Alpes-Maritimes), 680 m. d'alt., le 5 Mai 2005.

 

Il en existe environ 4000 espèces dans le Monde et 90 espèces en France.

Contrairement à une croyance populaire le nombre de points n'indique pas l'âge de l'animal; les coccinelles ne vivent pas plus de 18 mois.

Elles ont besoin de chaleur pour vivre dans de bonnes conditions (thermophiles) et hibernent donc dans les maisons, greniers, granges ou autres coins abrités. Si elles hibernent dans un endroit trop humide, 70% de la population peut être détruite par un champignon (Beauveria).

Dès leur sortie, quand la température dépasse les 15°C, les coccinelles s'accouplent, ce qui n'est pas une mince affaire pour le mâle. Comment trouver une prise sur la surface arrondie et lisse de sa dulcinée qui en plus ne tient pas en place ???

 

Coccinella septempunctata

Larnas (Ardèche), 310 m. d'alt., le 2 Mai 2010.

 

Deux semaines plus tard, elle pond sous une feuille une cinquantaine d'oeufs jaune vif à proximité des colonies de pucerons qui constituent leur alimentation. Elle peut pondre de 500 à 2000 oeufs dans sa vie. Les oeufs incubent en trois à cinq jours; il en sort des larves atteignant parfois 1 cm ce qui est plus grand que la taille de l'adulte. Les naissances ont lieu en mai généralement.

 

Coccinella septempunctata

Col de la Madone - Mt Agel (Alpes-Maritimes), 1000 m. d'alt., le 10 Juin 2007.

Coccinella septempunctata

Le Mont Chauve - Baisse Guigo (Alpes-Maritimes), 680 m. d'alt., le 2 Juin 2007.

Coccinella septempunctata

Sausset-les-Pins (Bouches-du-Rhône), 1 m. d'alt., le 26 Mars 2012.

Coccinella septempunctata

Le Mont Chauve (Alpes-Maritimes), 680 m. d'alt., le 16 Juin 2005.

Coccinella septempunctata

Col de la Madone - Mt Agel (Alpes-Maritimes), 1000 m. d'alt., le 10 Juin 2007.

 

Pendant trois semaines, les larves gris bleuté, avec des dessins jaunes sur le thorax et deux segments abdominaux, en mangent de grandes quantités (150 par jour). Elles sont aveugles et aptères mais protégées par des poils hérissés contre les fourmis qui ne voient pas d'un bon oeil ces loups lâchés dans leur bergerie. En effet, les fourmis protègent des troupeaux de pucerons qui produisent un miellat dont elles se régalent.

 

Coccinella septempunctata

Col de la Madone - Mt Agel (Alpes-Maritimes), 1000 m. d'alt., le 10 Juin 2007.

Coccinella septempunctata

Le Mont Chauve (Alpes-Maritimes), 680 m. d'alt., le 16 Juin 2005.

 

A son quatrième stade, la larve se nymphose dans sa dernière peau larvaire, sur la face supérieure d'une feuille. Si on la dérange, elle agite son corps, l'abdomen restant dans la dépouille larvaire. De cette enveloppe sortira, au bout de 8 jours, une coccinelle aux élytres jaunes, puis orange à l'âge de un à deux mois, et enfin rouges quand elle sera vieille.

 

Coccinella septempunctata

Baiardo (Imperia, Liguria, Italia), 910 m. d'alt., le 20 Juin 2008.

Coccinella septempunctata

Beauduc, Camargue (Bouches-du-Rhône), 1 m. d'alt., le 15 Octobre 2011.

 

Les coccinelles constituent une excellente lutte biologique contre les pucerons qu'elles mangent à tout âge.

Un lien utile : http://perso.orange.fr/dj/Francais/cadreFrancais.htm

A noter cependant que toutes les espèces de pucerons ne sont pas consommées, Aphis sambuci (du sureau comme son nom l'indique) est toxique pour la Coccinelle à sept points, mais apprécié et consommé par d'autres espèces.

Au stade d'imago (adulte), elles en consomment une centaine par jour voire jusqu'à 250, en injectant leur salive pour ramollir le corps du puceron et en le broyant ensuite à l'aide de leurs puissantes mandibules ou en aspirant son contenu, ne laissant que la peau vide...

S' ils viennent à manquer, les adultes peuvent manger leurs propres larves.

Les pucerons constituent 60% au moins de leur alimentation qui comprend aussi des chenilles, des acariens, des spores de champignons, du nectar et des débris végétaux.

Leurs principaux prédateurs sont les petits rongeurs, les oiseaux, les araignées (thomises), la mante religieuse ou les réduves(punaises prédatrices); les oeufs et larves sont parfois détruits par les fourmis.

Adultes, leur forme sphérique offre peu de prise, leurs pattes sont de plus rétractables.

Quand on les prend dans la main, elles simulent la mort et par les articulations des fémurs émettent un liquide jaune à l'odeur caractéristique et très amer qui repousse les fourmis, bergers des pucerons. C'est ce qu'on appelle l'autohémorrhée : production spontanée d'un liquide répulsif comme en produit aussi le crache sang (Trimarcha) par exemple.

Deux générations se côtoient dans l'année; celle qui hiberne donnera naissance à celle de l'été qui hibernera.

A l'approche de l'été, si les pucerons se raréfient, elles entament une migration dans le but d'estiver; elles s'envolent vers les hauteurs rejoindre d'autres congénères et se reposer jusqu'à l'été suivant.

Leurs ailes peuvent battre 9 fois à la seconde et leur permettent de voler jusqu'à 2000 m. d'altitude et sur une distance de 5 km. Elles profitent des courants aériens ascendants qui les portent plus haut et plus loin ce qui peut expliquer des concentrations importantes en certains endroits. Parfois, cette espèce pullule localement, on appelle ce phénomène gradation.

En assistant à de tels rassemblements, on pourrait penser qu'elles sont en surnombre, alors qu'en fait, elles sont globalement en régression.

Un lien utile : http://perso.wanadoo.fr/insectes.net/coccinelles/cocci1.html

Jusqu'à présent, c'est l'espèce que nous avons rencontré le plus fréquemment, jusqu'à 2650 m. d'altitude.

 

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Coccinelle à 2 points

 

Adalia (Adalia) bipunctata (Linné, 1758). Appelée Coccinelle à 2 points.

Ordre des Coléoptères (Coleoptera), Super-Famille des Cucujoidea, Famille des Coccinellidés (Coccinellidae), Sous-Famille des Coccinellinés (Coccinellinae).

 

Adalia bipunctata

Centre du Scamandre (Gard), 1 m. d'alt., le 21 Mai 2011.

Adalia bipunctata

Centre du Scamandre (Gard), 1 m. d'alt., le 21 Mai 2011.

 

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Vers la 2ème partie des Coccinelles...

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Vers la liste des Familles et des espèces de Coléoptères (Coleoptera)

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